MASSENA, L’ENFANT CHERI DE LA VICTOIRE

A Nice, les souvenirs du Maréchal de France André Masséna, duc de Rivoli, prince d’Essling ne manquent pas : une rue, une place, un jardin dénommé « espace », un musée, un lycée, une statue monumentale, le tout en pleine ville.
André Masséna est né le 6 mai 1758 dans une maison de la « Bourgada » sur la rive droite du Paillon.
Baptisé à la cathédrale Sainte-Réparate le 8 mai 1758, sa famille est originaire de Levens.

Au lieu d’aller à l’école ou d’apprendre un métier, il fréquente avec deux de ses cousins une troupe de gamin qui rôdent un peu partout pour faire des sottises. Sur le port, il fait connaissance avec Joseph Bavastro (1760-1833), le futur corsaire niçois, qu’il retrouvera au siège de Gênes.

À 13 ans, il part à Toulon s’engager comme mousse sur un navire. Mais la vie de marin ne lui convient pas et il se retrouve à Toulon où est cantonné un régiment, le Royal-Italien.
Il s’engage le 18 août 1775 et une nouvelle vie commence pour lui.
Il se révèle très doué et le 1er septembre 1776, il est nommé caporal, puis, un peu plus tard, sergent et le 4 septembre 1784, le voilà adjudant.

En 1789, il demande son congé et il épouse, le 10 août 1789, Rosalie Lamarre, fille d’un maître-chirurgien de la ville.




En 1791, l’Assemblée constituante ordonne la levée de volontaire ; dans le 2ème bataillon de volontaires du Var, on va trouver l’adjudant-major André Masséna qui, l’année suivante, le 1er février 1792, est élu par acclamation lieutenant-colonel en second par ses soldats sur la place de Vence.

Dès lors c’est l’héroïsme et la gloire.
Entré à Nice avec les troupes du général Dumerbion en octobre 1792, il est chargé de pacifier la région.

Masséna est nommé général de brigade le 22 août 1793.
En novembre, on lui confie le commandement de l’aile gauche de l’armée d’It

Il participe aux campagnes d’Italie sous les ordres de Kellermann, puis de Bonaparte. Ce sont alors les victoires de Loano (1795), Montenotte, Millesimo, Lodi, Arcole (1796), Rivoli (1797).
Cette dernière lui vaut d’abord par Bonaparte l’appellation flatteuse de : « Enfant chéri de la victoire » et plus tard par Napoléon 1er, au moment de la création de la nouvelle noblesse en 1808, lui vaudra le titre de duc de Rivoli.
C’est l’Empire. Masséna, nommé maréchal en 1804 avec le grand cordon de la Légion d’honneur, reprend le commandement en chef de l’armée d’Italie en 1805, après avoir été promu prince d’Essling.

Sources notoires pour l’écriture de cet article : Centre du Patrimoine

Masséna, fatigué et malade, se retire à Nice au début de 1813 ou il est chaleureusement accueilli.
C’est malade, mais aussi désabusé et meurtri, qu’il s’éteint le 4 avril 1817.

Son corps est inhumé au Père Lachaise en présence de douze maréchaux, de militaires et d’amis, fidèle au souvenir des campagnes héroïques qu’il avait accomplies.
Son nom est inscrit sur le côté sud de l’Arc de triomphe de l’Etoile.
Masséna était un fidèle : fidèle au drapeau de la patrie, fidèle à Napoléon.

Il était fidèle en amitié, comme Joseph Bavastro, son compagnon d’enfance, et enfin, fidèle à son pays natal ; on raconte que partout où il se trouvait, il recherchait les Niçois pour pouvoir parler du pays avec eux…

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