CHARLES EHRMANN

Homme politique, ancien adjoint aux sports

Ce complexe sportif, appelé à l’époque Parc des Sports de l’Ouest, a été inauguré le 4 août 1973 par le secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports Pierre Mazeaud, d’une manière tout à fait adéquate puisque c’était en y accueillant la demi-finale masculine de la quatrième coupe d’Europe d’athlétisme « Bruno Zauli ».

Cette ouverture concrétisait une première tranche de travaux entreprise dès août 1967 portant sur 22 hectares par rapport à un programme d’ensemble de 120 hectares à réaliser en plusieurs tranches décennales le long du Var entre la N202 (route de Grenoble) et le fleuve.

Toutes ces installations étaient homologuées par la Fédération française d’athlétisme et par conséquent aptes à recevoir les manifestations d’athlétisme d’un niveau international.

Et c’est le 1er décembre 1984 que le promoteur principal de cette œuvre se voyait honorer de la façon la plus simple et la plus imposante à la fois, puisque ce complexe modulable est appelé désormais « Parc des sports Charles Ehrmann ».
Un hommage bien mérité  pour une vie bien remplie au service de la collectivité ans cette ville de Nice qu’il a adoptée et qui l’a adopté.

Descendant d’une famille qui a quitté l’Alsace en 1871, Charles Ehrmann a été orphelin de guerre à l’âge de trois ans, ensuite élevé au collège Melun, maître d’internat à Chartres, agrégé d’histoire et géographie, il est nommé en 1937 au lycée Masséna où il enseignera jusqu’en 1975.
Appelé à la municipalité Jean Médecin en 1945, il sera adjoint aux sports pendant dix-huit ans.
Député des Alpes Maritimes à partir de 1976 à 1981 puis à nouveau à partir de 1986, Charles Ehrmann a été président du Cavigal, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite.
Son œuvre en qualité d’adjoint aux sports est exemplaire : à son arrivée à la municipalité, il y avait 1 piscine, il y en a 11 ; il y avait 10 terrains de football, il y en a 30 ; il y avait 8 installations polyvalentes, il y en a 123 ; il y avait 7 installations couvertes, il y en a 39 ; il y avait 34 clos de boulistes, il y en a 69 etc..

Comme il le disait lui-même, au printemps de sa vie, il avait rêvé d’une France couverte de stades, de piscines, d’aires de jeux, de gymnases …
C’est son automne qui a vu le rêve devenir réalité.
Et les habitants de Nice lui doivent un grand merci pour avoir contribué à réaliser son rêve dans leur ville.

Sources notoires pour l’écriture de cet article : Centre du Patrimoine – Sus lu barri, Roger Isnard – Nice Quartier, Editions Mercure…



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